The following is a Google translation of the original French text, so the translation is not as good as a human translation.
News from the Motherland
We broadcast a long article to show that King Ang Duong (pictured) was able to govern without a court official in Bangkok and no representative of the court of Hue. He was able to reign in Cambodia at peace and for the first time without being troubled by any serious contender. He was able to organize an army and, for the first time in our history, trade.
Read King Ang Duong's letter to Napoleon III here.
The opposing forces
The alleged double vassalage
In a country, a law is only applied if there is a force to do so. It is the same internationally A treaty shall be applied only if the recipient country has the strength to enforce it. Consider the case of the treaty of "peace" between Hanoi and Washington from January 27, 1973. March 2nd International Conference with the presence of Secretary General of the UN "took note" of these agreements. Starting March 29 (final) of the last soldiers of the U.S. military. Washington is obliged, under popular pressure to withdraw its troops in accordance with the Agreements. Hanoi will take the opportunity to launch its offensive January 7, 1975, a week after finding that the United States remained passive after the Khmer Rouge offensive, launched on January 1. The Khmer arrived in Phnom Penh April 17, 1975, Hanoi to Saigon arrives April 30, 1975.
Siam has owed its independence to the fact that the English and French forces need to attack China in particular to Beijing in 1900, with in particular the destruction and looting of priceless Summer Palace.
The court of Hue was a vassal of China. To conquer Tonkin, French forces fought against the Chinese army. France is finally forced to wage a war against China to force it to relinquish its suzerainty over Annam and Tonkin.
• 11 May and 9 June 1884: Signing of the Treaties of Tianjin. China recognizes the Treaty of Hué (1883), establishing a French protectorate over Annam.
· 23 June 1884: the French are beaten by the Chinese who do not apply the Treaty of Tianjin.
· July 12, 1884: France sends an ultimatum to China and demands the payment of war reparations.
• 5 August 1884: The French navy bombarded the port of Fuzhou and establishes a blockade of Taiwan.
° 9 June 1885: Chinese troops are defeated by French forces occupy the port of Ningpo and the Pescadores. By the second Treaty of Tianjin, China renounced its sovereignty over Annam and Tonkin.
Annam King Gia Long had to ask the inauguration of China. We have seen that it is by force that France has forced China to relinquish its sovereignty over Annam and Tonkin.
Regarding the war waged by Ang Duong, we reproduce the opinion of the historian Le Thanh Khoi:
"Cambodia does not remain in peace. Civil unrest brought back to Siamese and Vietnamese called by one or other of the Khmer rulers who competed. Prices for their "help," the Siamese in 1814 occupied the provinces of Tonle Repou, Stung Treng and Mlu Prey, while Minh Mang in 1834, even tried to annex the country. He made the province of Tay Tran-thang, divided, divided into 32 and 2 phu Huyen. The policy of assimilation began at once: appointment of civil and military, opening schools in Vietnam, trade controls, land cadastre, waiver of taxes on registered, rice fields, small boats and local products. But the abuses indulged mandarins (Vietnamese) pitched against the invading Cambodia. Ang Chan's brother, Ang Duong (Ong Don) took the lead in strength with the help of Siam, and waged a guerrilla war lasts. After the death of Minh Mang, Thieu Tri, renouncing Tran-tay thang, withdrew its troops (1841). This brief annexation of Cambodia, expensive in men and material, thus results in a failure. But the decision was wise Thieu-tri. However, to have peace, Ang Duong acknowledged himself a vassal of his two neighbors and, in 1847, received in his capital the double nomination. [1]
That our two neighbors will continue to write that Cambodia is their vassal before arrival the French is in their interests. That's understandable. Foreign historians continue to write as a result of French historians, it is a way to make us believe that the Cambodian people is not mature enough to manage his country alone. It is up to us to show that Cambodians Ang Duong is our last great king who ruled an Independent, that the Cambodian people is capable of carrying out the economic development of his country. A better understanding of our history is also an indispensable contribution to our confidence in the future of our nation.
In attachments we play:
1 / A long article to show that King Ang Duong is completely independent of its neighbors and was able to reign in Cambodia at peace and booming economy.
2 / Section Mak Phoeun "The border between Cambodia and Vietnam in the seventeenth century to the establishment of the French protectorate, presented through the Khmer Royal Chronicles" in "The Frontiers of Vietnam", edited by PB Lafont , Ed L'Harmattan, Paris 1989.
This article is only the beginning. We hope that our compatriots are interested more to the history and especially the history of Cambodia, placed in the context of World History. Nobody can do it for us.
Khemara Jati
Montreal, Quebec
February 20, 2011
[1] "History of Vietnam from its origins to 1858" by Le Thanh Khoi, Ed Sudestasie, Paris 1992, p. 363.
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Nouvelles de la Patrie
Nous diffusons un long article pour montrer que le Roi Ang Duong a pu gouverner sans aucun représentant de la cour de Bangkok et sans aucun représentant de la cour de Hué. Il a pu régner dans un Cambodge en paix et pour la première fois sans être inquiété par aucun prétendant sérieux. Il a pu organiser une armée et faire, pour la première fois de notre histoire, le commerce.
Ang Duong
La guerre pour chasser les troupes annamites du Cambodge
Les forces en présence
La prétendue double vassalité
Dans un pays, une loi n’est appliquée que s’il y a une force pour le faire. Il en est de même sur le plan international Un traité n’est appliqué que si l’État bénéficiaire a la force nécessaire pour le faire appliquer. Citons le cas du traité de « paix » entre Hanoi et Washington du 27 janvier 1973. 2 mars Conférence internationale avec la présence du Secrétaire général de l’Onu « prend acte » de ces Accords. 29 mars départ (définitif) des derniers militaires de l’armée américaine. Washington est obligé, sous la pression populaire de retirer ses troupes, conformément aux Accords. Hanoi va en profiter pour lancer ses offensives le 7 janvier 1975, une semaine après avoir constaté que les États-Unis sont restés passifs après l’offensive des Khmers Rouges, lancée le 1er janvier. Les Khmers sont arrivés à Phnom Penh le 17 avril 1975, Hanoi arrivera à Saigon le 30 avril 1975.
Le Siam n’a dû son indépendance au fait que les Anglais ont besoin des forces Françaises pour attaquer la Chine en particulier pour prendre Pékin en 1900, avec en particulier la destruction et le pillage de l’inestimable Palais d’été.
La cour de Hué était vassal de la Chine. Pour conquérir le Tonkin, les forces françaises se battaient contre l’armée chinoise. Finalement la France est obligée de mener une guerre contre la Chine, pour l’obliger à renoncer à sa suzeraineté sur l’Annam et le Tonkin.
· 11 mai et 9 juin 1884 : Signature des traités de Tianjin. La Chine reconnaît le traité de Hué (1883), établissant le protectorat français sur l’Annam.
· 23 juin 1884 : les Français sont battus par les Chinois qui n’appliquent pas le traité de Tianjin.
· 12 juillet 1884 : La France envoie un ultimatum à la Chine et exige le paiement des indemnités de guerre.
· 5 août 1884 : La marine française bombarde le port de Fuzhou et établit un blocus de Taiwan.
· 9 juin 1885 : Les troupes chinoises sont battues par les forces françaises qui occupent le port de Ningpo et les îles Pescadores. Par le second traité de Tianjin, la Chine renonce à sa souveraineté sur le Tonkin et l’Annam.
Le roi d’Annam Gia Long a dû demander l’investiture de la Chine. Nous venons de voir que c’est par la force que la France a obligé la Chine à renoncer sa souveraineté sur l’Annam et le Tonkin.
Concernant la guerre menée par Ang Duong, nous reproduisons l’opinion de l’historien Lê Thanh Khoi :
« Le Cambodge ne resta pas en paix. Des troubles civils y ramenèrent Siamois et Vietnamiens appelés par l’un ou l’autre des princes khmers qui s’affrontaient. Pour prix de leur « aide », les Siamois occupèrent en 1814 des provinces de Tonlé Repou, Stung Treng et Mlu Prey, tandis que Minh-mang, en 1834, chercha même à annexer le pays. Il en fit la province de Trân-tây thang, divisé, divisé en 32 phu et 2 huyên. La politique d’assimilation commença aussitôt : nomination des fonctionnaires civils et militaires, ouverture d’écoles vietnamiennes, contrôle du commerce, cadastre des terres, levée d’impôts sur les inscrits, les rizières, les barques et les produits locaux. Mais les abus auxquels se livrèrent les mandarins (vietnamiens) dressèrent le Cambodge contre l’envahisseur. Le frère d’Ang Chan, Ang Duong (Ong Dôn) prit la tête de la résistance avec l’aide du Siam, et mena une dure guérilla. Après la mort de Minh-mang, Thiêu-tri, renonçant au Trân-tây thang, retira ses troupes (1841). Cette brève d’annexion du Cambodge, coûteuse en hommes et en matériel, se soldait ainsi par un échec. Mais la décision de Thiêu-tri était sage. Cependant, pour avoir la paix, Ang Duong se reconnut vassal de ses deux voisins et, en 1847, reçut dans sa capitale la double investiture. »[1]
Que nos deux voisins continuent à écrire que le Cambodge est leur vassal avant l’arrivée les Français est dans leurs intérêts. C’est compréhensible. Les historiens étrangers continuent aussi à l’écrire à la suite des historiens français, c’est une façon de nous faire croire que le peuple cambodgien n’est pas assez mûr pour gérer son pays seul. Il nous appartient à nous Cambodgiens de montrer que Ang Duong est notre dernier Grand Roi qui régnait sur un Cambodge indépendant, que le peuple cambodgien est capable de mener à bien le développement économique de son pays. Une meilleure connaissance de notre histoire est aussi un apport indispensable pour notre confiance dans l’avenir de notre nation.
En fichiers joints nous diffusons :
1 / Un long article pour montrer que le roi Ang Duong est complètement indépendant de ses voisins et a pu régner dans un Cambodge en paix et en plein développement économique.
2 / L’article de Mak Phoeun « La frontière entre le Cambodge et le Vietnam du XVIIè siècle à l’instauration du protectorat français, présentée à travers les chroniques royales khmères » dans « Les Frontières du Vietnam », sous la direction de P.B. Lafont, Ed. L’Harmattan, Paris 1989.
Cet article n’est qu’un début. Nous souhaitons que nos compatriotes s’intéressent d’avantage à l’Histoire et plus particulièrement l’Histoire du Cambodge, placée dans le contexte de l’Histoire du Monde. Personne ne peut le faire à notre place.
Khemara Jati
Montréal, Québec
le 20 février 2011
[1] Dans « Histoire du Vietnam, des origines à 1858 » par Lê Thanh Khôi, Ed. Sudestasie, Paris 1992, page 363.
News from the Motherland
We broadcast a long article to show that King Ang Duong (pictured) was able to govern without a court official in Bangkok and no representative of the court of Hue. He was able to reign in Cambodia at peace and for the first time without being troubled by any serious contender. He was able to organize an army and, for the first time in our history, trade.
Read King Ang Duong's letter to Napoleon III here.
The opposing forces
The alleged double vassalage
In a country, a law is only applied if there is a force to do so. It is the same internationally A treaty shall be applied only if the recipient country has the strength to enforce it. Consider the case of the treaty of "peace" between Hanoi and Washington from January 27, 1973. March 2nd International Conference with the presence of Secretary General of the UN "took note" of these agreements. Starting March 29 (final) of the last soldiers of the U.S. military. Washington is obliged, under popular pressure to withdraw its troops in accordance with the Agreements. Hanoi will take the opportunity to launch its offensive January 7, 1975, a week after finding that the United States remained passive after the Khmer Rouge offensive, launched on January 1. The Khmer arrived in Phnom Penh April 17, 1975, Hanoi to Saigon arrives April 30, 1975.
Siam has owed its independence to the fact that the English and French forces need to attack China in particular to Beijing in 1900, with in particular the destruction and looting of priceless Summer Palace.
The court of Hue was a vassal of China. To conquer Tonkin, French forces fought against the Chinese army. France is finally forced to wage a war against China to force it to relinquish its suzerainty over Annam and Tonkin.
• 11 May and 9 June 1884: Signing of the Treaties of Tianjin. China recognizes the Treaty of Hué (1883), establishing a French protectorate over Annam.
· 23 June 1884: the French are beaten by the Chinese who do not apply the Treaty of Tianjin.
· July 12, 1884: France sends an ultimatum to China and demands the payment of war reparations.
• 5 August 1884: The French navy bombarded the port of Fuzhou and establishes a blockade of Taiwan.
° 9 June 1885: Chinese troops are defeated by French forces occupy the port of Ningpo and the Pescadores. By the second Treaty of Tianjin, China renounced its sovereignty over Annam and Tonkin.
Annam King Gia Long had to ask the inauguration of China. We have seen that it is by force that France has forced China to relinquish its sovereignty over Annam and Tonkin.
Regarding the war waged by Ang Duong, we reproduce the opinion of the historian Le Thanh Khoi:
"Cambodia does not remain in peace. Civil unrest brought back to Siamese and Vietnamese called by one or other of the Khmer rulers who competed. Prices for their "help," the Siamese in 1814 occupied the provinces of Tonle Repou, Stung Treng and Mlu Prey, while Minh Mang in 1834, even tried to annex the country. He made the province of Tay Tran-thang, divided, divided into 32 and 2 phu Huyen. The policy of assimilation began at once: appointment of civil and military, opening schools in Vietnam, trade controls, land cadastre, waiver of taxes on registered, rice fields, small boats and local products. But the abuses indulged mandarins (Vietnamese) pitched against the invading Cambodia. Ang Chan's brother, Ang Duong (Ong Don) took the lead in strength with the help of Siam, and waged a guerrilla war lasts. After the death of Minh Mang, Thieu Tri, renouncing Tran-tay thang, withdrew its troops (1841). This brief annexation of Cambodia, expensive in men and material, thus results in a failure. But the decision was wise Thieu-tri. However, to have peace, Ang Duong acknowledged himself a vassal of his two neighbors and, in 1847, received in his capital the double nomination. [1]
That our two neighbors will continue to write that Cambodia is their vassal before arrival the French is in their interests. That's understandable. Foreign historians continue to write as a result of French historians, it is a way to make us believe that the Cambodian people is not mature enough to manage his country alone. It is up to us to show that Cambodians Ang Duong is our last great king who ruled an Independent, that the Cambodian people is capable of carrying out the economic development of his country. A better understanding of our history is also an indispensable contribution to our confidence in the future of our nation.
In attachments we play:
1 / A long article to show that King Ang Duong is completely independent of its neighbors and was able to reign in Cambodia at peace and booming economy.
2 / Section Mak Phoeun "The border between Cambodia and Vietnam in the seventeenth century to the establishment of the French protectorate, presented through the Khmer Royal Chronicles" in "The Frontiers of Vietnam", edited by PB Lafont , Ed L'Harmattan, Paris 1989.
This article is only the beginning. We hope that our compatriots are interested more to the history and especially the history of Cambodia, placed in the context of World History. Nobody can do it for us.
Khemara Jati
Montreal, Quebec
February 20, 2011
[1] "History of Vietnam from its origins to 1858" by Le Thanh Khoi, Ed Sudestasie, Paris 1992, p. 363.
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Nouvelles de la Patrie
Nous diffusons un long article pour montrer que le Roi Ang Duong a pu gouverner sans aucun représentant de la cour de Bangkok et sans aucun représentant de la cour de Hué. Il a pu régner dans un Cambodge en paix et pour la première fois sans être inquiété par aucun prétendant sérieux. Il a pu organiser une armée et faire, pour la première fois de notre histoire, le commerce.
Ang Duong
La guerre pour chasser les troupes annamites du Cambodge
Les forces en présence
La prétendue double vassalité
Dans un pays, une loi n’est appliquée que s’il y a une force pour le faire. Il en est de même sur le plan international Un traité n’est appliqué que si l’État bénéficiaire a la force nécessaire pour le faire appliquer. Citons le cas du traité de « paix » entre Hanoi et Washington du 27 janvier 1973. 2 mars Conférence internationale avec la présence du Secrétaire général de l’Onu « prend acte » de ces Accords. 29 mars départ (définitif) des derniers militaires de l’armée américaine. Washington est obligé, sous la pression populaire de retirer ses troupes, conformément aux Accords. Hanoi va en profiter pour lancer ses offensives le 7 janvier 1975, une semaine après avoir constaté que les États-Unis sont restés passifs après l’offensive des Khmers Rouges, lancée le 1er janvier. Les Khmers sont arrivés à Phnom Penh le 17 avril 1975, Hanoi arrivera à Saigon le 30 avril 1975.
Le Siam n’a dû son indépendance au fait que les Anglais ont besoin des forces Françaises pour attaquer la Chine en particulier pour prendre Pékin en 1900, avec en particulier la destruction et le pillage de l’inestimable Palais d’été.
La cour de Hué était vassal de la Chine. Pour conquérir le Tonkin, les forces françaises se battaient contre l’armée chinoise. Finalement la France est obligée de mener une guerre contre la Chine, pour l’obliger à renoncer à sa suzeraineté sur l’Annam et le Tonkin.
· 11 mai et 9 juin 1884 : Signature des traités de Tianjin. La Chine reconnaît le traité de Hué (1883), établissant le protectorat français sur l’Annam.
· 23 juin 1884 : les Français sont battus par les Chinois qui n’appliquent pas le traité de Tianjin.
· 12 juillet 1884 : La France envoie un ultimatum à la Chine et exige le paiement des indemnités de guerre.
· 5 août 1884 : La marine française bombarde le port de Fuzhou et établit un blocus de Taiwan.
· 9 juin 1885 : Les troupes chinoises sont battues par les forces françaises qui occupent le port de Ningpo et les îles Pescadores. Par le second traité de Tianjin, la Chine renonce à sa souveraineté sur le Tonkin et l’Annam.
Le roi d’Annam Gia Long a dû demander l’investiture de la Chine. Nous venons de voir que c’est par la force que la France a obligé la Chine à renoncer sa souveraineté sur l’Annam et le Tonkin.
Concernant la guerre menée par Ang Duong, nous reproduisons l’opinion de l’historien Lê Thanh Khoi :
« Le Cambodge ne resta pas en paix. Des troubles civils y ramenèrent Siamois et Vietnamiens appelés par l’un ou l’autre des princes khmers qui s’affrontaient. Pour prix de leur « aide », les Siamois occupèrent en 1814 des provinces de Tonlé Repou, Stung Treng et Mlu Prey, tandis que Minh-mang, en 1834, chercha même à annexer le pays. Il en fit la province de Trân-tây thang, divisé, divisé en 32 phu et 2 huyên. La politique d’assimilation commença aussitôt : nomination des fonctionnaires civils et militaires, ouverture d’écoles vietnamiennes, contrôle du commerce, cadastre des terres, levée d’impôts sur les inscrits, les rizières, les barques et les produits locaux. Mais les abus auxquels se livrèrent les mandarins (vietnamiens) dressèrent le Cambodge contre l’envahisseur. Le frère d’Ang Chan, Ang Duong (Ong Dôn) prit la tête de la résistance avec l’aide du Siam, et mena une dure guérilla. Après la mort de Minh-mang, Thiêu-tri, renonçant au Trân-tây thang, retira ses troupes (1841). Cette brève d’annexion du Cambodge, coûteuse en hommes et en matériel, se soldait ainsi par un échec. Mais la décision de Thiêu-tri était sage. Cependant, pour avoir la paix, Ang Duong se reconnut vassal de ses deux voisins et, en 1847, reçut dans sa capitale la double investiture. »[1]
Que nos deux voisins continuent à écrire que le Cambodge est leur vassal avant l’arrivée les Français est dans leurs intérêts. C’est compréhensible. Les historiens étrangers continuent aussi à l’écrire à la suite des historiens français, c’est une façon de nous faire croire que le peuple cambodgien n’est pas assez mûr pour gérer son pays seul. Il nous appartient à nous Cambodgiens de montrer que Ang Duong est notre dernier Grand Roi qui régnait sur un Cambodge indépendant, que le peuple cambodgien est capable de mener à bien le développement économique de son pays. Une meilleure connaissance de notre histoire est aussi un apport indispensable pour notre confiance dans l’avenir de notre nation.
En fichiers joints nous diffusons :
1 / Un long article pour montrer que le roi Ang Duong est complètement indépendant de ses voisins et a pu régner dans un Cambodge en paix et en plein développement économique.
2 / L’article de Mak Phoeun « La frontière entre le Cambodge et le Vietnam du XVIIè siècle à l’instauration du protectorat français, présentée à travers les chroniques royales khmères » dans « Les Frontières du Vietnam », sous la direction de P.B. Lafont, Ed. L’Harmattan, Paris 1989.
Cet article n’est qu’un début. Nous souhaitons que nos compatriotes s’intéressent d’avantage à l’Histoire et plus particulièrement l’Histoire du Cambodge, placée dans le contexte de l’Histoire du Monde. Personne ne peut le faire à notre place.
Khemara Jati
Montréal, Québec
le 20 février 2011
[1] Dans « Histoire du Vietnam, des origines à 1858 » par Lê Thanh Khôi, Ed. Sudestasie, Paris 1992, page 363.
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Shame on Khmerization! Khmerization now is communist system News, beware to all cambodians. Khmerization limite khmer speech and freedom of expression! Shame on Khmerization!
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