Friday, December 23, 2011
Op-Ed by Davan Long
Dear Compatriots,
As most of us living in the West, I left Cambodia in the 80’s and could hardly remember the last time I wrote something in Khmer. All my schooling and professional training over the past twenty five years were in either English or French. However, during my early childhood in Cambodia and refugee camps, I had great passion for reading and I read every Khmer books I could put my hands on – after all, there was nothing else to do in refugee camps.
A few months ago, at the height of the Boeung Kak protests against forced eviction, I exchanged my view with others on Facebook. Most people posted their comments in Khmer while I wrote mine in English. Interestingly, one poster labelled me as a foreigner because of my English writing, and said that a true Khmer person should write in Khmer when exchanging view with other fellow Khmers, especially with those in Cambodia. He was right, and I was embarrassed, if not ashamed, for not being at ease with my mother tongue language. Since then, I’ve spent some precious times to relearn Khmer. As part of the learning process, I decide to write a poem which I’d like to share with you all.
Attached are fragments of my poem entitled: “Uwat Reas”. It is not complete yet, and I plan to keep writing it to reflect new realities as they happen in Cambodia. I hope you find it worth reading, and would welcome any comments you may have.
Last but not least, I would like to take this opportunity to wish you all a safe and happy holiday season.
Best wishes,
Davan Long
------------------
Chers Compatriotes,
Comme la plupart d'entre nous qui demeurent en Occident, j'ai quitté le Cambodge dans les années 80 et pouvait à peine me rappeler la dernière fois que j'ai écrit quelque chose en khmer. Toutes mes études et formation professionnelle au cours des vingt cinq dernières années ont été en anglais ou en français. Cependant, durant mon enfance au Cambodge et dans les camps de réfugiés, j'avais une grande passion pour la lecture et j'avais lu tous les livres Khmer je pourrais mettre mes mains sur - après tout, il n'y avait rien d'autre à faire dans les camps de réfugiés.
Cet été, durant le sommet des protestations contre des expulsions forcées à Boeung Kak, j'ai exprimé mon point de vue avec les autres dans Facebook. La plupart des gens ont affiché leurs commentaires en khmer alors que moi j'ai écrit la mienne en anglais. Fait intéressant, un interlocuteur me prenait pour un étranger à cause de ma rédaction en anglais, et il disait qu’ un vraie Khmer devrait écrire en khmer lors de l'échange avec les autres Khmers, surtout avec ceux qui résidaient au Cambodge. Il avait raison, et j'ai été embarrassé, sinon honteux, pour ne pas être à l'aise avec ma propre langue maternelle. Depuis lors, j'ai passé des moments précieux pour réapprendre khmer. Lors de cet apprentissage, je décide d'écrire un poème que je voudrais partager avec vous tous.
Ci-joints sont des fragments de mon poème intitulé: "Uwat Reas". Il n'est pas encore complété, et je prévois de continuer à écrire encore pour quelques temps pour qu’il contienne les nouvelles réalités comme ils se produisent au Cambodge. J'espère que vous trouverez qu'il vaut la lecture, et j’accepte avec plaisir tous les commentaires que vous pourriez avoir.
En terminant, je voudrais profiter de cette occasion pour souhaiter à tous une saison des Fêtes remplie de joie et de bonheur.
Meilleurs voeux,
Davan Long
A few months ago, at the height of the Boeung Kak protests against forced eviction, I exchanged my view with others on Facebook. Most people posted their comments in Khmer while I wrote mine in English. Interestingly, one poster labelled me as a foreigner because of my English writing, and said that a true Khmer person should write in Khmer when exchanging view with other fellow Khmers, especially with those in Cambodia. He was right, and I was embarrassed, if not ashamed, for not being at ease with my mother tongue language. Since then, I’ve spent some precious times to relearn Khmer. As part of the learning process, I decide to write a poem which I’d like to share with you all.
Attached are fragments of my poem entitled: “Uwat Reas”. It is not complete yet, and I plan to keep writing it to reflect new realities as they happen in Cambodia. I hope you find it worth reading, and would welcome any comments you may have.
Last but not least, I would like to take this opportunity to wish you all a safe and happy holiday season.
Best wishes,
Davan Long
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Chers Compatriotes,
Comme la plupart d'entre nous qui demeurent en Occident, j'ai quitté le Cambodge dans les années 80 et pouvait à peine me rappeler la dernière fois que j'ai écrit quelque chose en khmer. Toutes mes études et formation professionnelle au cours des vingt cinq dernières années ont été en anglais ou en français. Cependant, durant mon enfance au Cambodge et dans les camps de réfugiés, j'avais une grande passion pour la lecture et j'avais lu tous les livres Khmer je pourrais mettre mes mains sur - après tout, il n'y avait rien d'autre à faire dans les camps de réfugiés.
Cet été, durant le sommet des protestations contre des expulsions forcées à Boeung Kak, j'ai exprimé mon point de vue avec les autres dans Facebook. La plupart des gens ont affiché leurs commentaires en khmer alors que moi j'ai écrit la mienne en anglais. Fait intéressant, un interlocuteur me prenait pour un étranger à cause de ma rédaction en anglais, et il disait qu’ un vraie Khmer devrait écrire en khmer lors de l'échange avec les autres Khmers, surtout avec ceux qui résidaient au Cambodge. Il avait raison, et j'ai été embarrassé, sinon honteux, pour ne pas être à l'aise avec ma propre langue maternelle. Depuis lors, j'ai passé des moments précieux pour réapprendre khmer. Lors de cet apprentissage, je décide d'écrire un poème que je voudrais partager avec vous tous.
Ci-joints sont des fragments de mon poème intitulé: "Uwat Reas". Il n'est pas encore complété, et je prévois de continuer à écrire encore pour quelques temps pour qu’il contienne les nouvelles réalités comme ils se produisent au Cambodge. J'espère que vous trouverez qu'il vaut la lecture, et j’accepte avec plaisir tous les commentaires que vous pourriez avoir.
En terminant, je voudrais profiter de cette occasion pour souhaiter à tous une saison des Fêtes remplie de joie et de bonheur.
Meilleurs voeux,
Davan Long
1 comment:
Dear Davan, your poem is great. It is well done. I like it so much. I wish those top leaders in Cambodia read it if they can read KHMER. Keep up the good works. Your Cambodian language is awesome. We need KHMER people like you to help to save our country. Wish you have a wonderful holiday and long life.
From D in Philadelphia
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